Aujourd’hui, le Vieux Jack vous met au défi de trouver la vraie différence Bitza Bobber. Les années 80, putain, que de souvenirs. Malgré tout, Mac Gyver et son couteau Suisse était capable de réparer une brêle avec un cure-dent et un Chewing-gum. L’Agence tous risque et Barracuda remontaient en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, une vieille caisse qui aurait donné des sueurs aux créateurs de Fast and Furious. Mais les meilleurs « trucs de dingue », nous les devons à des passionnés de l’ombre, les créateurs de Bitza.

C’est quoi un Bitza ?

En effet, à la base, dans ces années, la liberté était le maître mot de la vie, la passion ne connaissait pas de limite. Les envies les plus folles pouvaient s’assouvir sans le moindre risque, et les motards l’ont bien compris. Avec une brêle, c’est cool, mais bon, pas la même que tout le monde. Pas le truc neuf acheté en concession qui ne ressemble à pas grand-chose et avec des caractéristiques bof bof. Non, il me faut « The Truc ».

Alors, je fouille pas internet et le coin coin, existe pas. Mais je me déplace, je fouine, je cherche des veilles machines en piteuse état, et je me lance le défi : faire un Bitza, des pièces de l’une, un moteur de l’autre, des roues d’ici pour une moto de l’au-delà….

De plus, tout est bon, la récup ne coûte pas cher, l’huile de coude se produit, dans ces années, par bidon de 200 litres, et les concentrations ressemblent à quelque chose d’inouïe, des machines toutes plus improbables les unes que les autres, la liberté est là, et bien là ! On se fait quelques photos issues de cette époque fabuleuse, celle de la débrouille, de la graisse et du cambouis, de la peinture et des heures de boulot, et du plaisir de tailler la route en toute liberté sur « The Brêle » perso, l’unique modèle au monde, l’époque « Big Foot » ….

💥 La Vraie Différence Bitza Bobber

Le terme Bobber ne sort pas de nulle part. Cependant, c’est l’histoire, la vraie, de la culture custom. Les Bobbers sont nés après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les G.I. de retour au pays voulaient alléger leurs motos militaires lourdes. Ils coupaient (to « bob ») le garde-boue arrière, enlevaient tout ce qui était inutile pour gagner en vitesse et en légèreté. Un Bobber est donc défini par cette philosophie d’épuration : un arrière dépouillé, souvent une selle monoplace, et une moto ramassée, le tout autour d’un cadre d’origine. C’est une différence Bitza Bobber fondamentale : le Bobber est un style avec des racines claires.

En revanche, un Bitza est, par définition, une moto assemblée à partir de « bits and pieces » (morceaux et pièces) qui ne sont pas de la même origine. C’est un bricolage, souvent génial, où un moteur Harley peut se retrouver dans un cadre Triumph. Historiquement, le Bitza était souvent fait par nécessité et manque de moyens. Aujourd’hui, on parle plus d’une moto hybride ou d’un mix-and-match audacieux. Le Bitza est une catégorie fourre-tout, tandis que le Bobber répond à des critères stylistiques précis. Pour ne pas confondre, rappelez-vous que le Bobber a un Look bien défini et un historique limpide, contrairement au Bitza.

L’Appel de Jack

Certains diront, j’ai connu cette époque, j’ai roulé en Bitza, prouves-le, pousse tes vieux clichés Polaroïd de l’époque, expliques-nous le ou les trucs les plus fous que tu as créé de tes dix doigts, ceux qui servaient à bricoler, non pas à taper sur un clavier, lâches-toi, Jack t’écoute avec toute sa communauté de Passionnés.

On va pas faire trop long, on n’est pas là pour lire pendant des heures, mais pour voyager dans l’espace temporel, pour retrouver nos Valeurs et rêver au bon vieux temps qui est toujours là, l’esprit ne meurt jamais.

Que vous rouliez en Bitza audacieux ou en pur Bobber historique, n’oubliez jamais l’attitude ! Pour un look qui claque sur la route, Jack vous a préparé le guide complet du Look Bobber : Comment être badass sans être un clown.